Montréal, le 19 mars 2021 – Le monde entier se mobilise aujourd’hui à l’invitation du mouvement Fridays for the Future, pour demander des actions claires pour protéger l’environnement et les populations humaines. La Table régionale des organismes volontaires d’éducation populaire (TROVEP) de Montréal ainsi que le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ), dont elle est membre, sont fiers de répondre à cet appel international aux côtés de la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES) ainsi que d’autres organisations de la société civile québécoise.
« Les groupes qui travaillent en éducation populaire autonome sont à l’avant plan de nombreuses luttes pour la justice sociale et climatique. Mieux comprendre le monde dans lequel on vit et imaginer celui dans lequel on aimerait vivre, c’est le moteur de nos mobilisations pour faire bouger les gouvernements. » souligne Louis-Frédéric Verrault-Giroux, agent de mobilisation et de communication à la TROVEP de Montréal. Ainsi, à la veille du budget gouvernemental, les organismes membres du MÉPACQ souhaitent rappeler au gouvernement qu’il est incontournable de retisser notre filet social et de garantir un avenir où le bien-être des communautés et des écosystèmes est au cœur des décisions politiques.
« Les personnes les plus touchées par les conséquences des bouleversements climatiques sont les personnes affectées par les inégalités sociales, économiques et de santé. Les changements climatiques ont déjà des impacts sur l’alimentation, la santé, les écosystèmes, les conditions de vie. Pensons par exemple aux épisodes de chaleurs accablantes qui font, année après année, des victimes parmi les personnes aînées et les personnes vivant avec des problématiques de santé mentale, ou à l’impact de l’augmentation du coût des denrées sur les personnes en situation de pauvreté » ajoute Julie Corbeil, coordonnatrice à la TROVEP de Montréal.
« La crise de la COVID-19 a mis en lumière les profondes inégalités qui traversent nos sociétés et les failles de notre modèle économique, qui détruit notre environnement et notre tissu social. L’inaction de nos gouvernements nous mène droit dans le mur. Ce n’est plus possible de regarder ailleurs ou de lancer de belles promesses vides, il est temps d’agir ! » insiste M. Verrault-Giroux. Le MÉPACQ réclame donc le renforcement immédiat et durable du filet social, l’annulation des projets à fortes émissions de GES tels que GNL Québec, un revenu pour que toutes et tous puissent vivre dignement et l’abandon du recours aux énergies fossiles et nucléaires.
Pour porter ces revendications, aux quatre coins du Québec des actions diverses ont lieu aujourd’hui notamment plusieurs manifestations, des activités de visibilité et d’information, des actions symboliques, des visites de député-es, etc.
– 30 –
Information : Louis-Frédéric Verrault-Giroux, agent de mobilisation et de communication de la TROVEP de Montréal
514-527-1112